Bonne nouvelle pour le crédit. Les taux d’usure applicables depuis le 1er janvier 2025 plongent tous sans exception.
Un repli attendu
En 2025, la Banque de France a appliqué une baisse généralisée des taux d’usure. Une diminution attendue, car elle reflète directement la baisse des taux de crédit. Ce taux d’usure représente le taux annuel effectif global (TAEG) au-delà duquel les banques ne peuvent pas accorder de prêt. Fixé chaque trimestre par la Banque de France, il s’applique pour les trois mois suivants. Autrement dit, il correspond au taux d’intérêt maximal légal et doit inclure :
- le taux immobilier ;
- les frais inhérents au crédit immobilier tels que l’assurance de prêt, les frais de dossier, de garantie, etc.
Pour qu’une offre de prêt soit conforme, le taux doit être inférieur au taux plafond. À défaut, le crédit est considéré comme usuraire et reconnu comme étant illégal.
Dans le sillage de la baisse des taux de crédit
Pour rappel, le taux d’usure est conçu pour protéger les emprunteurs et encadrer les pratiques bancaires. Pour le calculer, la Banque de France se base sur les taux pratiqués par les banques au trimestre précédent majorés d’un tiers. Si les taux d’emprunt baissent, le taux d’usure suit sans surprise la même orientation trois mois plus tard.
Voici dans le détail les nouveaux taux d’usure au 1er janvier 2025 :
Type de prêts immobiliers | Taux d’usure applicable au 1er janvier 2025 | Taux d’usure au 1er octobre 2024 |
Prêts immo à taux fixe < 10 ans | 4,61 % | 4,63 % |
Prêts immo à taux fixe ≥ 10 ans et < 20 ans | 5,80 % | 6,03 % |
Prêts immo à taux fixe ≥ 20 ans | 5,67 % | 5,85 % |
Prêts relais | 6,64 % | 6,68 % |
Prêts à taux variable | 5,87 % | 5,99 % |
Source : Banque de France
Un crédit plus accessible
La baisse des taux d’usure intervient alors que le marché du crédit immobilier affiche une dynamique positive. En 2024, les banques ont intensifié leurs efforts pour séduire les emprunteurs et relancer le crédit. Parmi les initiatives marquantes, on a relevé notamment :
- les prêts verts pour financer des biens économes en énergie ou des rénovations ;
- des offres attractives, selon les dossiers emprunteurs ;
- un allongement des durées d’emprunt ;
- une utilisation plus flexible des marges dérogatoires autorisées par le HCSF.
Pour profiter de ce contexte favorable aux emprunteurs en 2025, l’accompagnement d’un courtier en crédit peut être utile. Cet expert sait actionner les leviers nécessaires pour consolider un dossier emprunteur. De plus, grâce à son large réseau de partenaires, il peut décrocher une offre de financement qui correspond au profil et du projet de l’emprunteur.