Avant d’acheter un bien immobilier, se constituer un apport est essentiel pour que les organismes de prêt accueillent bien un dossier. Cette première base financière permet par ailleurs d’obtenir des taux plus bas pour le remboursement de son crédit. Mais comment épargner efficacement ?
Épargner tous les mois sur un livret
Si, officiellement, aucun organisme de crédit ne peut exiger d’un client qu’il dispose d’un apport pour contracter un prêt immobilier, la grande majorité ne prête qu’à ceux qui peuvent d’ores et déjà financer au moins 10% du bien avec leur épargne. Pour cela, beaucoup de particuliers choisissent de placer leur argent sur un livret. Il en existe plusieurs : livret A, livret Jeune, livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS). Ces livrets offrent néanmoins peu de rendement : entre 0,5 et 1%.
Placer de l’argent sur un Plan Épargne Logement (PEL)
Comme son nom l’indique, le Plan Épargne Logement permet de placer de l’argent à la banque dans le seul but de s’acheter un bien immobilier. Pour en ouvrir un, il faut déposer une somme minimum de 225 euros puis verser minimum 540 euros par an dessus. Le plafond de ce livret est de 61 200 euros, ce qui permet de se constituer un bel apport. Attention : le premier retrait ne peut pas s’effectuer avant quatre ans, et la durée maximale d’alimentation du livret est de dix ans. Avant le 1er août 2016, le taux de rendement était de 2%. Depuis cette date, il est de 1%.
Alimenter un contrat d’assurance vie ou son épargne salariale
Si le projet d’achat n’est pas immédiat, il est possible d’épargner de deux autres façons : en signant un contrat d’assurance vie qui permet de placer son capital dans un fond sécurisé et garanti avec des rendements en euros. Autre solution : miser sur son épargne salariale (PEE, PERCO) pour se constituer un pécule de départ avant d’acheter un bien immobilier.
Se tourner vers les prêts aidés
Afin de favoriser l’accès à la propriété y compris chez les plus modestes, il existe des prêts aidés. Le prêt action logement est ainsi financé par l’employeur, à condition que son entreprise cotise au fonds de participation des employeurs à l’effort de construction. Le prêt à taux zéro, lui, permet aux ménages les plus modestes de contracter un crédit à taux zéro (PTZ).