Lorsque vous faites une demande de prêt immobilier, la banque étudie avec attention vos relevés de compte bancaire avant de donner son accord. Ils permettent de vérifier la stabilité de vos revenus mais aussi la qualité de gestion de votre budget. L’établissement prêteur peut aussi déceler certains comportements à risque qui peuvent justifier un refus de prêt.
Une addiction aux jeux d’argent
Avant d’autoriser un prêt immobilier, le banquier s’assure que l’emprunter gère bien ses finances. Malheureusement, s’il est accro aux jeux d’argent, l’établissement prêteur ne le verra pas d’un très bon œil. En effet, l’addiction aux jeux présente un risque. Ils peuvent conduire l’emprunteur à une perte d’argent et parfois pour de grosses sommes qui pourraient conduire au découvert bancaire voire même au surendettement.
Des dépenses récurrentes en cash ou par chèque
L’une des missions du banquier est de comprendre d’où vient l’argent de son client et où il part. L’étude des relevés de compte peut permettre de repérer d’éventuelles opérations surprenantes, qui peuvent faire naitre une suspicion de fraude ou de blanchiment d’argent. Les banquiers portent une attention toute particulière aux moyens de paiement utilisés. Si vous êtes retraité, l’utilisation fréquente des chèques n’est pas très surprenante. En revanche, un usage régulier et massif de chèques ou d’espèces chez de jeunes actifs va forcément alerter.
Un faible reste à vivre
Le reste à vivre est un indicateur clé lors de l’étude d’une demande de crédit immobilier. Il permet notamment de se projeter sur la situation budgétaire de l’emprunteur après déduction des charges et de l’emprunt. Si l’équilibre entre les rentrées d’argent et les dépenses est précaire, l’établissement prêteur pourra estimer que le risque de défaut de remboursement est trop grand et refus ainsi la demande de crédit immobilier.
Des revenus trop irréguliers
L’une des raisons les plus fréquentes qui poussent les banquiers à refuser des prêts est évidemment la question des revenus. Si les ressources financières sont trop irrégulières à cause notamment d’une précarité professionnelle, les chances de décrocher un financement immobilier s’amenuisent. Les établissements prêteurs préfèrent la régularité du salaire que procure un CDI, plus encore d’un fonctionnaire protégé par la sécurité de l’emploi. Pour un emprunteur en profession libérale, la stabilité des revenus sera scrutée avec l’étude des trois derniers bilans.
Un saut de charges
Le saut de charge, c’est la différence entre le loyer et le montant de la future mensualité de crédit immobilier. Plus l’écart est faible plus l’emprunteur a de chances d’être financé. Car la banque considère que si l’emprunteur arrive à payer son loyer, il sera en mesure de supporter la mensualité de prêt. Dans tous les cas, la mensualité du crédit immobilier et la cotisation de l’assurance de prêt ne doivent pas dépasser 35% des revenus de l’emprunteur pour ne pas risquer un refus de crédit.
Plus d’informations pour préparer un bon dossier de crédit immobilier.