Lille, le 22 mars 2016. Courtier en prêt immobilier qui a accompagné plus de 34 000 familles en 2015, Immoprêt diffuse son baromètre des taux d’assurance* pour le 1er trimestre 2016 et dévoile ses bons conseils sur l’assurance emprunteur.
Les taux d’assurance
Sous l’effet des lois Lagarde et Hamon, de plus en plus de clients, souhaitant accéder à la propriété, attendent de précieux conseils sur leur assurance emprunteur.
« Aujourd’hui, nous devons faire face à des sollicitations quotidiennes de nos clients pour les accompagner dans la mise en place de la meilleure couverture, qu’elle soit adaptée à leur projet, leur profil et cela à des coûts compétitifs. », explique Ulrich Maurel, président fondateur d’Immoprêt.
En effet, lorsque l’on contracte un emprunt auprès d’un organisme financier, celui-ci demande que l’on souscrive à une assurance de prêt pour lui fournir des garanties supplémentaires.
« Nous constatons que les taux d’assurance pratiqués en ce début d’année sont intéressants quels que soient les profils. Evidemment, les assurances couvrent le risque lié à l’emprunteur. Plus celui-ci est âgé et plus le taux est élevé ; il peut monter jusqu’à 0,85% pour les plus de 65 ans ne présentant aucun souci de santé », développe Ulrich Maurel. « Les taux d’assurance varient en fonction du profil de l’acquéreur : ils seront plus élevés si celui-ci pratique des sports extrêmes par exemple ou s’il est fumeur. »
Comme indiqué dans le baromètre ci-dessous, pour l’achat de sa résidence principale, l’acquéreur doit souscrire au moins à une assurance décès (DC) et une assurance Perte Totale et Irréversible d’Autonomie (PTIA), ce quel que soit son âge. Pour les moins de 65 ans, il est obligatoire de souscrire également à une assurance Incapacité Temporaire de Travail (ITT). Pour les plus de 65 ans, seules les garanties DC/PTIA sont acquises : il n’y a plus d’ITT/IPT au 66ème anniversaire.
Le bon conseil : Comparer les offres du marché
Que ce soit une assurance dite « de groupe » proposée par l’organisme prêteur ou une assurance déléguée via un organisme externe, il n’y a pas de meilleure ou moins bonne offre. Seule une analyse complète de la situation des clients pourra conduire à présenter la couverture adaptée à ses besoins et à son projet.
Les besoins de chacun des clients dépendent de nombreux paramètres : sa profession, son âge, sa couverture sociale, ses habitudes sportives et évidemment son profil médical.
« La multiplicité des situations rencontrées requiert une compétence et une fine analyse de la situation du client pour pouvoir le conseiller vers la meilleure offre, peu importe qu’elle soit celle de la banque ou celle d’un organisme externe. », affirme Ulrich Maurel. « Comparer les offres du marché permettra aux clients de trouver une solution équilibrée à la fois en termes de garanties et de prix ».
Bon à savoir : le « droit à l’oubli » pour cinq types de cancer et l’hépatite C
Jeudi 4 février 2016, Marisol Touraine, ministre des Affaires Sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a annoncé qu’un « droit à l’oubli étendu » allait concerner les cancers du sein, du testicule, de l’utérus, de la thyroïde, le mélanome de la peau, et l’hépatite C.
« Inscrit dans la convention AERAS, le droit à l’oubli permet déjà aux anciens malades du cancer de devenir plus facilement propriétaires malgré leurs antécédents médicaux. Les organismes assureurs ne peuvent plus exiger d’informations médicales à partir de 10 ans après la fin des traitements (5 ans pour les moins de 18 ans). Un moyen de faciliter l’accession à la propriété pour les ex-malades, et d’être considérés par les assureurs de la même manière qu’un emprunteur sans aucun souci de santé », explique Ulrich Maurel.
Une grille de référence a été mise en place pour assurer sans surprime ni exclusion de garantie, les personnes ayant souffert de certains cancers dont la fin du protocole thérapeutique date de moins de 10 ans. Elle classe les cancers par type et durée moyenne de guérison totale après traitement selon l’Inca (Institut National du Cancer) pour que la période de droit à l’oubli soit la plus adaptée possible pour les anciens malades. Ulrich Maurel précise : « Nous savons donc maintenant qu’il s’agit des cinq types de cancer énoncés par la ministre de la Santé Marisol Touraine début février. Nous nous réjouissons d’ores et déjà que ce droit à l’oubli puisse maintenant être inférieur à 10 ans pour ces maladies, et jusqu’à 1 ans dans le cas du cancer de l’utérus, du sein ou du mélanome de la peau, et qu’il soit étendu à l’hépatite C. En effet, selon le type de cancer déclaré et les traitements prescrits, les tarifs varient aujourd’hui du tarif normal à une majoration de 100% à 200%. »