Il existe une vie à l’écart des grandes métropoles ! C’est ce que rappelle le palmarès Le Figaro Magazine des villes moyennes où il fait bon vivre, qui fourmille d’alternatives à ces grandes villes devenues hors de prix. Valence, Montauban ou Saint-Nazaire s’accordent davantage avec la capacité d’emprunt d’un couple au revenu médian qui souhaiterait accéder à la propriété.
Une autre vie loin de la foule
L’exode urbain est en marche ! Les grandes villes concentrent l’emploi et offrent sans nul doute la vie culturelle et nocturne la plus intense. On y trouve aussi les centres commerciaux les plus riches en grandes enseignes et le maillage de transport le plus dense. Mais côté face, les métropoles régionales sont aussi celles qui enregistrent les embouteillages les plus chronophages avec des pics de pollution aux particules fines les plus fréquents, sans compter les nuisances sonores. Et surtout, c’est dans ces grandes villes que les prix de l’immobilier ont atteint des sommets lors de la dernière décennie, au point d’inviter les jeunes actifs à remettre en question leurs choix de vie pour préserver leur confort.
Des agglomérations à taille humaine
Alors qu’un appartement ancien dans l’ensemble de la Métropole de Lyon s’affiche à 3 700€/m² en moyenne selon les Notaires de France, les prix de l’agglomération de Valence sont deux fois moins élevés (1 680€/m²). La préfecture de la Drôme, à moins de 100 km au sud de la capitale d’Auvergne-Rhône-Alpes, est d’ailleurs entrée dans le top 10 du palmarès (+4 places). Mais l’exemple le plus frappant en termes de contraste autour du cadre de vie se situe plus à l’est, en Alsace, où Colmar (4e du classement) permet à la fois de se loger moins cher (900€ de moins par mètre carré) et dans un environnement digne d’une carte postale.
À l’autre bout du territoire, Montauban (6e) est moitié moins cher que Toulouse (1 500€/m²) alors qu’une centaine de kilomètres séparent les deux agglomérations. Toujours à l’ouest, Saint-Nazaire (11e) permet aux Nantais d’économiser (1 400€ de moins par mètre carré) tout en bénéficiant d’une vue sur l’océan. Pas très loin, Vannes (5e) présente le même avantage par rapport à Rennes, avec un gain financier moins évident (300€ de moins par mètre carré).
Du simple au double en termes de financement
Pour un couple avec un enfant qui souhaite acheter un appartement de 90 m², le crédit immobilier à solliciter selon qu’il accède à la propriété à Valence plutôt qu’à Lyon ou à Montauban au lieu de Toulouse n’est évidemment pas le même. Un prêt immobilier de 130 000€ suffira en marge d’un apport personnel de 20 000 à 30 000€, alors qu’il faudra pousser à 250 000€ dans la Ville Rose et même 300 000€ dans la cité des Gaules, tout en prévoyant un apport de 50 000€. Dans ce dernier cas, la mensualité du crédit immobilier dépassera les 1200€ sur 25 ans avec un taux de 1,35%, deux fois plus que pour le premier montant indiqué sur une période de 20 ans (taux de 1,10%).