Dry January : et si l’alcool avait un impact sur l’assurance de prêt ?
En début d’année, voici venu le temps des bonnes résolutions ! Et ces dernières années, le choix du Dry January s’est imposé comme un défi incontournable. Adopté par de plus en plus de Français, ce mois sans alcool est l’occasion de prendre soin de soi tout en allégeant son budget.
Un nouveau départ pour le corps et le portefeuille
Le Dry January ne se résume pas à une abstinence le temps d’un week-end. Il s’agit d’un engagement à ne pas consommer d’alcool durant tout le mois de janvier. Objectif ? Permettre une “réinitialisation” physique et mentale après les excès des fêtes.
De nombreux participants témoignent d’une amélioration notable de leur qualité de vie, à savoir :
- un sommeil plus réparateur ;
- un regain d’énergie ;
- une concentration accrue ;
- même une perte de poids.
Ces effets positifs sont d’ailleurs confirmés par de nombreuses études. Les expertises scientifiques sont unanimes, réduire la consommation d’alcool contribue à :
- améliorer la fonction hépatique ;
- réduire les risques cardiovasculaires ;
- aider à stabiliser le poids.
Plus qu’une simple tendance, cette initiative permet d’aborder des comportements liés au stress ou à l’ennui, souvent à l’origine d’une consommation excessive. En adoptant cette abstinence temporaire, certains choisissent ensuite de limiter durablement leur consommation d’alcool.
Des économies à la clé
Outre les bienfaits pour la santé, le Dry January se révèle souvent bénéfique pour le budget. En moyenne, un consommateur régulier peut économiser entre 50 et 200 euros par mois, selon ses habitudes. Ces économies, cumulées sur l’année, représentent une somme non négligeable qui peut être investie dans d’autres projets.
Sans compter que la consommation régulière d’alcool peut également impacter la souscription d’une assurance de prêt. L’alcoolisme est en effet considéré comme un facteur de risque aggravé par les assureurs. Autrement dit, cette maladie augmente la probabilité d’une incapacité à travailler ou de problèmes de santé graves.
Ainsi, un assuré souffrant d’alcoolisme peut être confronté à :
- une surprime pour compenser les risques aggravés présentés par la consommation excessive d’alcool ;
- des exclusions de garanties ;
- des délais de souscription prolongés, le temps d’évaluer la stabilité de l’état de santé.
- un refus d’assurance.
Réduire l’alcool pour optimiser son assurance emprunteur
En matière d’assurance emprunteur, une consommation excessive ou régulière d’alcool a toutes les chances de jouer un rôle défavorable. Il faut savoir que les assureurs sont vigilants et exigent parfois des examens complémentaires pour évaluer les risques de santé.
Toutefois, des alternatives existent pour protéger les emprunteurs qui présentent des affections graves. Il s’agit notamment de la convention AERAS (s’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé) qui offre la possibilité d’obtenir une couverture adaptée.
Par ailleurs, il est possible de se tourner vers la loi Lemoine adoptée en 2022, qui permet non seulement de faire jouer la concurrence entre les assurances emprunteur, mais aussi de faciliter l’accès au crédit immobilier pour les profils fragiles, sous conditions.