Bientôt la fin du cycle baissier en région parisienne, selon les notaires du Grand Paris. Après plusieurs mois de correction et des ventes en baisse, les prix devraient repartir à la hausse dès la rentrée.
Rebond des prix à la rentrée
Les propriétaires franciliens peuvent se réjouir. Après une correction des prix de 7,7 % sur un an entre mai 2023 et mai 2024, les prix de l’immobilier en région parisienne devraient repartir à la hausse à la rentrée, selon les notaires du Grand Paris. En effet, d’après les avant-contrats signés jusqu’en juin, on peut ainsi observer une progression des prix de :
- 0,8 % en septembre en Île-de-France, par rapport au mois de mai pour atteindre 6 130 euros par mètre carré ;
- 0,3 %, à Paris, les prix sur la même période avec 9 460 euros par mètre carré en moyenne.
Progression plus franche pour les maisons en grande couronne
Les projections des notaires montrent ainsi une hausse des prix dans plusieurs départements franciliens entre mai et septembre. Cette légère inflation concerne les appartements. Sur ce segment, le prix au mètre carré devrait en septembre s’élever à :
- 4 760 euros par mètre carré dans le Val-de-Marne (+1,3 %) ;
- 3 740 euros par mètre carré en Seine-Saint-Denis (+1,9 %) ;
- 5 940 euros dans les Hauts-de-Seine (+0,3 %).
Même constat pour le prix des maisons qui augmente également à la rentrée avec +1 % dans le Val-de-Marne et +0,8 % en Seine-Saint-Denis. En ce qui concerne la grande couronne (Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne et Val-d’Oise), la hausse des prix est plus marquée pour les maisons. Pour ce type de bien, la progression est en effet de +2,4 %. Quant aux appartements, leur prix devrait remonter à 3 240 euros en moyenne (+ 1,5 %).
Des perspectives à confirmer
Cette tendance reste toutefois à confirmer et les notaires du Grand Paris appellent à la prudence. En effet, le retour des acheteurs sur le marché francilien a été favorisé par un accès au crédit moins restrictif et une légère baisse des taux de crédit à l’habitat. De fait, le mouvement haussier ne pourra perdurer que si ses conditions se maintiennent, insistent les notaires. Et cette perspective n’est pas si certaine au regard des incertitudes politiques qui pourraient affecter la demande.