La construction autorisée de logements neufs sort doucement de la crise, après les perturbations liées à la crise de la Covid-19. Les mises en chantier repartent à la hausse en enregistrant de nouvelles croissances, selon le service des données et études statistiques (SDES). Une reprise parallèle à celle de l’ensemble de l’économie qui devrait s’affirmer avec la fin des contraintes sanitaires.
Logements neufs autorisés en augmentation
Les logements neufs autorisés connaissent à nouveau une croissance ce deuxième trimestre 2021. Les chiffres sont en hausse de + 1,6 % par rapport aux trois premiers mois de l’année. Un redressement progressif depuis le début de l’année 2021, mais qui reste constant.
Au cours des douze derniers mois, 21 400 logements supplémentaires ont été autorisés à la construction, soit 433 400 logements en tout. Une progression de 5,2 % comparée aux douze mois précédents. Cette progression globale des logements autorisés s’explique par la croissance fulgurante des logements individuels. En effet, entre juillet 2020 et juin 2021, les autorisations ont augmenté de plus de 16,1 %, soit 27 200 logements. Les logements individuels purs enregistrent une augmentation de 17,3 % alors que les logements individuels groupés suivent un rythme de +12,9 %. De tels niveaux n’avaient pas été observés depuis 2013.
Les mises en chantier des logements neufs progressent
De juillet 2020 à juin 2021, les démarrages de chantiers sont repartis à la hausse. On estime que 30 600 logements supplémentaires (387 600 au total) auraient été mis en chantier, soit une hausse de 8,6 % comparée à l’année précédente.
Voici l’évolution des mises en chantier par type de construction :
- les ouvertures de chantier des logements individuels sont en hausse de 8,2 %, soit 12 000 unités ;
- les mises en chantiers des logements individuels groupés sont en croissance de 1,9 % ;
- les chantiers de logements individuels purs affichent une hausse de 10,2 % ;
- les mises en chantier des logements en résidence (pour étudiants ou séniors notamment) et de logements collectifs connaissent une hausse de 8,8 %, soit 18 600 unités.
Ce redressement progressif des mises en chantier est lié à l’amélioration des ventes de logements neufs. Les taux historiquement bas des crédits immobiliers associés à des aides de l’État comme le prêt à taux zéro (PTZ) favorisent sans aucun doute la construction de logements neufs.
Ces progressions s’expliquent aussi par la période de comparaison (juillet 2019 à juin 2020) qui inclut le premier confinement. Une période durant laquelle de nombreuses mises en chantier n’ont pas pu démarrer et où les autorisations ont dû être reportées à cause des contraintes sanitaires.