Le marché immobilier en France est en pleine transition. Vendeurs comme acheteurs doivent s’habituer à la nouvelle réalité du marché en 2023 : les prix de l’immobilier baissent.
Les prix en baisse dans 8 des plus grandes villes de France
Nous y sommes. Les prix de l’immobilier baissent dans les grandes villes. Même constat au niveau national, selon certains réseaux d’agences. En cause ? La remontée des taux et des prêts nettement moins accessibles. Ainsi, pour plusieurs réseaux, les prix au mètre carré ont commencé à reculer. Orpi et Laforêt constatent un repli de 1 % au premier trimestre au niveau national. D’ailleurs, toujours selon Orpi, huit des dix plus grandes villes françaises affichent une tendance baissière, à l’exception de Marseille et Nice.
Le dernier baromètre de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) constate toutefois une légère augmentation de 4,5 % des prix de vente au mètre carré dans l’ancien par rapport au premier trimestre 2022. À noter que le syndicat prend en compte :
- les données de ses adhérents ;
- mais aussi celles des portails de petites annonces immobilières en ligne.
Forte hausse des prix dans les villes moyennes
Si on enregistre un ralentissement de la hausse des prix dans les grandes métropoles, c’est loin d’être le cas des villes moyennes. En effet, Orpi note de fortes hausses des prix à Caen, Bourges ou encore Vichy. Du côté de Paris, la dynamique baissière amorcée depuis deux ans ne faiblit pas et touche désormais la banlieue. Le portail d’annonces Bien’ici révèle d’ailleurs que la majorité des villes où les prix ont le plus reculé depuis un an (7 sur 10) se trouve justement en Île-de-France. Il s’agit notamment de Villejuif, Rueil-Malmaison et Massy.
Le nombre de transactions recule
Les professionnels de l’immobilier constatent une baisse de la tension sur le secteur. Le nombre de biens à vendre augmente alors que la demande est en repli. Qu’il s’agisse de la Fnaim, Laforêt ou Orpi, tous remarquent une diminution des transactions. Sur le terrain, le marché immobilier est touché par l’attentisme. Comme l’explique Yann Jéhanno, président de Laforêt, les acheteurs refusent d’accepter la baisse de leur pouvoir d’achat. Les vendeurs commencent toutefois à baisser le prix de leur bien.
Avec l’inflation et la hausse des taux d’intérêt, les acquéreurs disposent d’une enveloppe d’achat réduite. Dans ce contexte, ce n’est pas étonnant que les primo-accédants à la propriété ne représentent plus que 27 % des acheteurs, contre plus de 50 % auparavant, selon Laforêt. L’essentiel du marché est constitué par les secundo-accédants qui mettent leurs biens en vente pour acheter une nouvelle résidence principale.
Pour réussir un projet immobilier, il est essentiel de soigner son dossier de demande de financement. Dans un marché de plus en plus complexe, le recours à un professionnel du crédit immobilier est essentiel. Grâce à un courtier, vous avez la solution pour obtenir un crédit au meilleur taux selon votre profil et votre projet et concrétiser votre achat immobilier.
