Le marché immobilier semble enfin atterrir à l’échelle nationale, après l’euphorie des mois post-covid. Si les prix continuent de progresser, la hausse est plus modérée, selon le dernier baromètre de la Fédération nationale de l’Immobilier (FNAIM) révélé au mois d’octobre 2022.
Ralentissement de la hausse des prix
Le marché de l’immobilier ancien marque le pas, malgré des disparités observées à Paris et en région. En effet, la hausse des prix des logements s’est atténuée, selon le baromètre de l’immobilier FNAIM-Clameur du mois d’octobre 2022 qui a analysé l’état du marché dans 70 villes de l’hexagone. En effet, l’étude révèle que les prix ont augmenté de 6,7 % sur un an, au 1er octobre, contre 8,2 % en avril, soit un écart de 1,5 point en 6 mois au niveau national. Par ailleurs, le nombre de transactions sur 12 mois glissants est en léger recul depuis septembre 2021 pour s’établir à moins de 1 200 000 ventes en France. Toutefois, cet indicateur reste en légère hausse sur un an à fin juin 2022.
Paris affiche une baisse de -2,7 % en un an
Si les prix progressent un peu partout en un an, ce n’est pas le cas de Paris. La capitale conserve une tendance baissière et accuse une baisse de prix de -2,7 %. Dans les autres villes, la hausse des prix se poursuit tout en étant plus modérée. Ainsi, les prix ont légèrement augmenté de +2,4 % et de +3,6 % dans les plus grandes métropoles françaises (hors Paris). Quant au reste du territoire, les prix continuent de croître plus rapidement (+7,8 % en moyenne). Comme l’observe Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM : « La façade ouest continue de tirer le marché », ce qui confirme les tendances amorcées depuis l’arrivée de la crise sanitaire. Les ménages français se détournent des grandes métropoles pour s’installer dans des maisons situées dans des villes moyennes, des zones rurales ou des communes du littoral.
La capacité d’achat immobilier se maintient
À l’échelle nationale, la capacité d’achat des Français se maintient à un niveau élevé. Et pour cause, les revenus des ménages ont augmenté régulièrement alors que les taux de crédit ont conservé leur niveau bas. Pourtant, aujourd’hui, le pouvoir d’achat immobilier des ménages est menacé par la remontée des taux dans le sillage d’une inflation galopante (+6,2% en octobre, selon les chiffres de l’Insee). Et dans certaines grandes villes, les Français affichent une capacité d’achat inférieure au plus bas historique. Néanmoins, même si les taux des crédits immobiliers sont en hausse depuis le début de l’année 2022, rappelons que le marché immobilier a connu une croissance particulièrement dynamique ces dernières années. Soutenu par la hausse de l’épargne réalisée avec l’arrivée de la crise sanitaire, il a en effet connu des records en matière de transactions en 2021 (1 177 000 ventes selon la FNAIM). De plus, le marché de l’immobilier ancien est prometteur en région, en dehors des grandes agglomérations. Le recours à un courtier en crédit immobilier est la solution pour obtenir un financement au meilleur taux.