Direction la frontière suisse, nouveau territoire pour les investisseurs en quête de rentabilité. Pour savoir où investir en locatif, voici un classement des meilleures villes françaises proches de la Suisse révélé par Capital.
De beaux rendements locatifs à la frontière suisse
Avec un prix à l’achat qui reste abordable et des rendements locatifs supérieurs à 5 %, certaines villes françaises proches de la Suisse se révèlent particulièrement intéressantes. Et si les villes proches de la frontière helvétique étaient le nouvel eldorado des investisseurs locatifs ? C’est d’ailleurs déjà le cas pour les villes situées près de Genève ou Bâle, comme en témoigne une enquête révélée par Capital.
Et ce n’est pas une surprise puisque ces deux villes constituent également deux bassins d’emploi dynamiques qui attirent et concentrent la plupart des travailleurs expatriés. La situation géographique de la frontière suisse helvétique est en ce sens idéale et c’est bien ce qui intéresse les investisseurs. La preuve avec les derniers chiffres de l’Insee qui datent de 2018, puisque 30 % des Français qui traversent une frontière habitent en Rhône-Alpes et le font pour travailler en Suisse. En cause ? Des loyers élevés dans les grandes villes suisses qui amènent ces travailleurs à se reporter sur les villes françaises situées à proximité de la frontière pour se loger.
Annemasse dans le bassin Genevois, une ville de choix pour investir
Mais si les villes proches de la Suisse affichent une certaine rentabilité, encore faut-il bien sélectionner la ville où effectuer son investissement locatif. Le bassin Genevois, comme l’ensemble du département haut savoyard, profite d’une très forte croissance démographique. Le nombre d’emplois disponibles à Genève et les salaires plus attractifs en Suisse favorisent le travail transfrontalier. Un autre élément à prendre en compte est le réseau d’accès. Pour les salariés frontaliers, l’accessibilité est un critère incontournable. C’est la raison pour laquelle toutes les villes de ce classement sont reliées par les transports en commun aux villes de Bâle ou Genève. Par ailleurs, sur les cinq dernières années, les communes sélectionnées ont toutes vu leurs prix augmenter. Un critère de choix pour la revente éventuelle. Si le prix moyen au mètre carré a augmenté de +18 % à Neydens pour atteindre 2 310 €, la hausse s’élève à +24 % pour Saint-Julien-en-Genevois (4 600 €/m2) et +23 % pour Annemasse (3 400 €/m2).
Hégenheim et Village-Neuf près de Bâle, un revenu moyen élevé
Grâce au tramway notamment, la ville de Saint-Louis qui présente un taux de rendement de plus de 6 % est à moins de dix minutes seulement de la ville de Bâle. Mais outre le critère du rendement et de l’accessibilité, les communes françaises frontalières sont attractives du fait des revenus élevés des résidents. La plupart des travailleurs qui font la navette au quotidien entre la France et la Suisse disposent de salaires conséquents. Ce sont des candidats solides avec de bons dossiers et des profils recherchés par les investisseurs. À Village-Neuf, notamment, le revenu annuel moyen par habitant s’élève à 32 000 euros, et à Hégenheim, à 28 000 euros. Par ailleurs, ces villes présentent toutes une forte tension locative, ce qui limite les risques de vacance.
