« J’ai mal à mon recrutement »
Par Ulrich Maurel, Fondateur d’Immoprêt.
A la création d’Immoprêt en 2006, le secteur financier était en vogue et florissant. Quelques années ici, quelques années-là, les candidats aux métiers de courtier étaient nombreux à s’intéresser à des postes aux évolutions certaines et rapides. Ce n’est plus le cas aujourd’hui suite à une lente et insidieuse désaffection des candidats aboutissant, pour nos recrutements, à une situation de quasi pénurie.
Posons-nous un instant : quel est le profil idéal du courtier ?
Un collaborateur à la fibre commerciale, avec des bases dans le domaine immobilier, en banque ou en assurance… Quelqu’un d’organisé, sympathique et attentif aux besoins de son client… A priori, rien d’insurmontable ou d’introuvable ! Et pourtant…
Nous cherchons, depuis 2012 à renforcer nos agences existantes et avons une forte volonté de nous développer sur de nouvelles régions. Nous estimons notre besoin sur une année à 100 nouveaux collaborateurs pour satisfaire ce double objectif de développement. Or, nous sommes parvenus à satisfaire à peine 20 % des recrutements à l’issue d’actions pro-actives plutôt racoleuses. C’est pour cette raison que depuis décembre dernier nous nous sommes rapprochés du Crédit Immobilier de France pour rencontrer leurs forces vives et leur proposer des postes sur toute la France.
Doit-on cette pénurie à la crise ? Peut-être…
- Prenez des périodes de morosité successives sur le front de l’emploi qui ont encouragé les candidats à se tourner vers des postes aux revenus fixes et réguliers, même s’ils sont en de ça de leurs prétentions salariales.
- Ajoutez une dose de désamour des métiers de la banque, dévalorisés et peu à peu délaissés par les jeunes générations.
- Saupoudrer de nombreux articles sur le marché de l’immobilier en berne, et d’une réglementation qui se durcit…
Et voici nos trois piliers du profil idéal du courtier qui se vident de leur substance…!
Ma plus grande frustration réside dans les aprioris que j’entends tous les jours sur ce métier…
Oui, comme tout commercial, une partie de la rémunération y est variable, mais quel autre métier offre une rémunération à 2 200 € net dès la fin de la première année?
Le marché de l’immobilier, contrairement à ce qu’on peut lire et entendre depuis plusieurs années, n’est pas en berne. Il a simplement passé la période d’euphorie de 2010, qui était exceptionnelle en terme de transactions. Les français auront toujours besoin de se loger…. Des jeunes couples continueront à sauter le pas pour ne plus perdre leur loyer dans une location, auront besoin d’une chambre supplémentaire pour un nouvel enfant, finiront par divorcer comme 25 % des français pour… se remarier peut-être et acheter un appartement pour leur famille recomposée !
Dans ce contexte, ils auront toujours besoin d’être conseillés dans ces moments importants de la vie, de se tourner vers un professionnel qui connait les offres, les conditions des différents établissements bancaires, sait conseiller les futurs acquéreurs selon leurs profils, leurs projets.
La perspective 2013 pour Immoprêt est à nouveau de réaliser une centaine d’embauches et 12 ouvertures d’agences. Nous ne nous décourageons pas, nous allons trouver nos candidats, des professionnels du courtage en crédit immobilier simples et sympas qui partagent avec Immoprêt une même philosophie et un amour du métier : aider le plus grand nombre de familles à accéder à la propriété.
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