Alors que l’apport personnel revêt une importance déterminante dans l’obtention d’un crédit immobilier, le Plan Épargne Logement a perdu de l’attractivité avec la baisse des taux immobiliers durant ces dernières années. Faut-il oublier le PEL pour autant ? Ou au contraire miser sur ce produit bancaire pour préparer un futur achat immobilier ?
Jusqu’à 61 200€ d’épargne sur 10 ans avec le Plan Epargne Logement
Le Plan Épargne Logement (PEL) est un dispositif qui permet de placer de l’argent dans le but d’effectuer un futur achat immobilier. Il donne la possibilité à l’issue d’une période d’épargne de 4 à 10 ans de bénéficier d’un prêt immobilier à un taux préférentiel. À l’ouverture du compte, le versement initial doit être d’au moins 225€. L’emprunteur peut ensuite placer de l’argent chaque mois, chaque trimestre ou chaque semestre avec un minimum de 540€. Il est possible de se constituer un apport pouvant atteindre 61 200€ avec un PEL, dont le rendement dépasse celui d’un livret A (0,70% net).
Un taux de crédit immobilier repoussoir
Si plus de dix millions de Français détiennent un PEL, l’intérêt pour ce produit bancaire a significativement baissé en 2018 lorsqu’il a perdu certains avantages fiscaux comme : l’exonération d’impôt sur le revenu pendant 12 ans, ainsi que la prime d’État versée pour les contrats signés avant cette date fatidique. Ce qui plombe également le Plan épargne logement, c’est le taux élevé proposé à l’issue de la période d’épargne (2,2%). Près du double de la moyenne des taux moyens (1,17% fin 2020 selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA). Une fois la durée écoulée, mieux vaut débloquer la somme épargnée et se diriger vers un courtier en crédit immobilier pour bénéficier de taux compétitifs en mettant dans la balance l’apport personnel constitué minutieusement au fil des années. La tribu Immoprêt met à disposition son savoir-faire pour dénicher le meilleur financement.
D’autres produits d’épargne pour se constituer un apport personnel
Le PEL demeure intéressant pour structurer son épargne, mais il n’est pas le seul moyen : le Livret A le permet également – avec une rémunération inférieure toutefois (0,5% net). Pour une durée d’épargne d’au moins 8 ans, l’assurance-vie donne accès à des rendements supérieurs (25 à 30% sur la période) avec une faible imposition au moment du retrait. Par ailleurs, le nantissement de l’assurance-vie peut dans certains cas transformer cette dernière en garantie d’un prêt immobilier, en lieu et place d’une hypothèque ou d’une assurance emprunteur.