En 2025, les subventions pour les « mono-gestes » sont reconduites. Bonne nouvelle pour les petits travaux comme le changement de fenêtres ou de chauffage.
Les « mono-gestes » toujours soutenus
Les aides du dispositif MaPrimeRénov’ (MPR) pour les travaux énergétiques simples, appelés « mono-gestes », continueront d’exister en 2025. Le décret et l’arrêté publiés au Journal officiel, peu avant la censure du gouvernement Barnier, confirment ce maintien attendu. Concrètement, les particuliers pourront toujours recevoir des subventions pour remplacer des fenêtres, isoler un toit ou installer une nouvelle chaudière, sans obligation de réaliser un diagnostic de performance énergétique (DPE).
Autre point rassurant : les propriétaires de maisons individuelles jugées très énergivores (étiquette F ou G au DPE) ne seront pas contraints de s’engager dans des rénovations globales coûteuses. Cette reconduction est saluée par les professionnels du secteur, qui avaient largement plaidé pour la pérennisation des règles existantes.
Une réponse face à la crise du secteur
Pour rappel, MaPrimeRénov’ a connu plusieurs changements depuis le 1er janvier 2024. Alors que l’aide publique devait se recentrer sur les rénovations globales et limiter les subventions pour les gestes isolés en début d’année, des ajustements avaient été introduits. Objectif : éviter un ralentissement massif du secteur en 2024 après la chute inquiétante du nombre de dossiers constatés au début de l’année par la Fédération française du bâtiment (FFB). Il n’y aura pas de retour en arrière du gouvernement. Les changements liés à l’interdiction des mono-gestes pour les passoires thermiques sont reprogrammés désormais à janvier 2026. Pour l’organisation patronale, cette stabilité des règles pour 2025 doit toutefois être suivie par d’autres mesures visant à :
- simplifier les rénovations d’ampleur ;
- et encourager les projets énergétiques.
Réduction des aides
Mais derrière cette annonce se cache une nouvelle moins réjouissante. Si les petits travaux restent subventionnés, le montant des aides subit quelques corrections. Ainsi, la part financée par l’État est réduite et passe :
- de 70 % à 50 % pour les mono-gestes des foyers les plus modestes ;
- de 30 % à 10 % pour les rénovations globales des ménages aux revenus plus élevés si les travaux permettent de gagner deux classes énergétiques au DPE.
Par ailleurs, le projet de budget 2025 envisage une décote importante de l’enveloppe MaPrimeRénov’. Celle-ci serait allégée de 4 milliards d’euros à 2,3 milliards en 2025.
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