Pouvoir d’achat : près de 7 Français sur 10 considèrent leurs revenus insuffisants
Malgré une inflation en baisse, 68 % des Français jugent leurs revenus insuffisants pour répondre à leurs envies. Entre frustration et incertitude économique, le moral des ménages reste bas en ce qui concerne leur pouvoir d’achat.
Un sentiment de restriction malgré une hausse du pouvoir d’achat
Alors que les indicateurs économiques montrent une légère amélioration du pouvoir d’achat en France (+2,1 % en moyenne en 2024), le ressenti des Français est tout autre. Selon le baromètre Cetelem 2025 dévoilé sur RMC, 68 % des ménages estiment que leurs revenus ne leur permettent pas de satisfaire leurs envies, un sentiment plus prononcé qu’en Allemagne ou au Royaume-Uni. Pire encore, 48 % des sondés affirment que leur pouvoir d’achat a baissé au cours des 12 derniers mois, faisant de la France le pays où ce pessimisme est le plus fort en Europe. En cause ? Les dépenses incompressibles, qui pèsent lourd sur les finances des ménages.
Des ménages dans le rouge qui broient du noir
Entre logement, assurances et factures énergétiques, les charges fixes représentent ainsi :
- autour de 1 100 à 1 200 euros par mois ;
- soit environ 35 % du revenu moyen.
Conséquence : près d’un Français sur deux a l’impression de ne pas voir son niveau de vie évoluer. Un ressenti qui impacte directement le moral des ménages. Selon Flavien Neuvy, économiste et directeur de l’observatoire Cetelem, la France connaît une chute inédite du moral des consommateurs, contrairement à ses voisins européens. Pour lui, l’incertitude politique et institutionnelle joue un rôle clé dans cette perception négative.
Des envies de consommation toujours présentes
Malgré les tensions budgétaires, les Français ne renoncent pas totalement aux dépenses plaisir. 41 % prévoient d’augmenter leur consommation en 2025, une hausse modérée (+ 1 point par rapport à 2024), mais qui témoigne d’une volonté de maintenir certaines habitudes. Les priorités ont cependant évolué :
- les achats d’occasion et les services gagnent du terrain ;
- l’importance des marques diminue.
Autre tendance notable, certains postes de dépenses restent intouchables. Les abonnements aux plateformes de streaming et les voyages font partie des dernières dépenses sur lesquelles les ménages refusent de faire des concessions.
Pour retrouver un peu de souffle budgétaire lorsque le déséquilibre est lié au remboursement de plusieurs prêts, il est possible d’avoir recours à un rachat de crédits. Cette opération bancaire permet de regrouper plusieurs crédits en un seul, avec une mensualité réduite, mais cela engendre un allongement de la durée du prêt et donc un coût total plus important. Avant de mettre en place ce regroupement de prêts, il est conseillé d’effectuer différentes simulations et d’utiliser un comparateur de rachat de crédits.