Vous souhaitez réaliser un investissement locatif ? Avant de le concrétiser, il peut être intéressant de se pencher sur la fiscalité future de vos loyers. En effet, ces derniers seront soumis à l’impôt sur le revenu. Vous pouvez toutefois choisir en 2023 entre différents régimes d’imposition pour optimiser votre investissement.
Les revenus fonciers sont issus de loyers. Ils sont imposables au même titre que vos autres revenus (salaire, dividende, rente, etc.).
Il faut toutefois faire la distinction entre les revenus des locations vides et des locations meublées.
Il n’existe pas de prélèvement à la source pour les revenus fonciers. Le propriétaire paye donc un acompte tous les mois ou tous les trimestres.
L’astuce de la tribu Immoprêt
Le principe du déficit foncier
Si le propriétaire paye plus de charges que de revenus en une année, il y a un déficit foncier. Il est possible de le déduire de ses revenus locatifs meublés de la même année, mais également des dix années qui suivent.
Si vous optez pour le régime réel, vous devez donc déterminer les charges pouvant être déduites des autres.
Pour déterminer les charges déductibles ou non de vos revenus locatifs, il existe plusieurs critères à prendre en compte.
L’astuce de la tribu Immoprêt
Les charges déductibles
Pour les régimes forfaitaires (microfoncier ou micro-BIC), les charges ne peuvent pas être déduites de vos revenus locatifs. L’abattement forfaitaire est censé couvrir le montant de vos charges.
Ces régimes ont été créés pour faciliter la comptabilité des petits propriétaires. Ceux-ci n’ont pas besoin de tenir le compte précis de leurs charges et frais. Cela peut toutefois s’avérer utile en pratique. En effet, connaître le montant de ses frais et charges annuelles permet de déterminer le régime d’imposition le plus intéressant.
Si vos charges sont supérieures au pourcentage d’abattement, alors il faut prendre la décision d’opter pour le régime réel.
Voici les différents types de charges pouvant être déduites de vos loyers.
Ce sont les frais destinés à maintenir un bien dans un état permettant la location. Les travaux pour remettre un logement en bon état sont aussi concernés. La seule condition est que ceux-ci soient payés par le propriétaire et non par le locataire.
Les charges de gestion correspondent aux :
Si le logement est un appartement, les frais de la copropriété peuvent être déduits des revenus. Les provisions de charges de l’année N-1 sont déduites des revenus N.
Les travaux visant à améliorer le logement sont déductibles des loyers. Il peut s’agir notamment des travaux pour améliorer les performances énergétiques. Le fait d’agrandir ou de reconstruire le bien n’est pas déductible.
Si vous avez souscrit une assurance propriétaire pour le logement, les primes sont déductibles de vos revenus fonciers.
Toutes les taxes payées en rapport avec le logement loué sont déductibles. Il s’agit notamment de :
Vous pouvez également déduire vos intérêts de crédit immobilier de vos loyers. C’est aussi le cas des frais de dossier ou de constitution d’une hypothèque.
En déduisant vos charges de vos revenus locatifs, vous pouvez optimiser votre investissement locatif et votre imposition. C’est une manière efficace de réduire sa pression fiscale. À vous de choisir le régime le plus adapté à votre situation. Avant de prendre votre décision, il est conseillé de demander l’avis d’un expert.
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