Bien gérer son budget et ses finances personnelles est important à plusieurs titres.
Avoir une gestion de ses finances personnelles saine et rigoureuse est capital pour pouvoir faire face à ses dépenses, mais aussi envisager des projets comme un achat immobilier, l’acquisition d’un véhicule, des vacances ou des travaux.
La gestion budgétaire permet d’abord de voir clair dans ses finances, en sachant précisément :
Identifier les postes de dépenses et leur montant permet de les ajuster selon vos moyens. Bien gérer son budget est l’occasion d’arrondir ses fins de mois en repensant ses dépenses fixes et variables, afin de voir là où des économies sont possibles.
Une saine gestion est aussi rassurant pour une banque lorsque vous sollicitez un crédit : si elle constate que vous n’avez pas de découvert récurrent ni d’incidents de paiement, vos chances d’obtenir un prêt seront meilleures.
Une bonne gestion budgétaire est également utile pour augmenter votre capacité à épargner. Optimiser ses dépenses dégage souvent des marges de manœuvre qui peuvent être placées pour fructifier ou faire face aux imprévus.
Tenir un budget permet de décider de consacrer chaque mois une somme à l’épargne. L’idée est de ne pas dépenser l’argent “restant”, mais plutôt d’épargner d’office, même une petite somme, en laissant de la marge pour les dépenses courantes.
Il existe plusieurs méthodes de gestion budgétaire pour prévoir vos dépenses et optimiser vos recettes.
La règle des 50/30/20 est une méthode de gestion des finances simple pour prévoir son budget mensuel. Le principe consiste à répartir vos revenus mensuels en trois parties :
Cette règle a été établie par Warren et Tyagi en 2005, deux Américaines spécialisées dans les finances. Elle permet de gérer son budget en tenant compte des besoins, des envies et des objectifs d’épargne.
Par exemple, si une personne gagne 2000 € par mois, elle consacre 1000 € pour ses dépenses obligatoires, 600 € pour ses envies et 400 € pour son épargne. Cette technique simple permet d’épargner quasiment 5000 € par an.
Certaines personnes découpent les 30 % des dépenses “envies” en 20% pour les loisirs et 10 % pour les dépenses imprévues.
Cette technique de gestion de budget consiste à allouer chaque mois une somme à chaque catégorie de dépenses. Les enveloppes peuvent être physiques, mais cela oblige à manipuler des espèces pour toutes les recettes et dépenses. Le plus simple est de procéder avec des enveloppes virtuelles, par exemple à l’aide d’un tableur ou d’une application. Lorsque l’enveloppe est vide, on ne peut plus dépenser pour cette catégorie.
Un dérivé est la méthode Kakeibo qui consiste à noter sur un cahier à chaque début de mois la totalité de ses revenus, puis de les répartir dans quatre catégories : dépenses vitales, loisirs, imprévus, dépenses facultatives. On note pour finir ses objectifs d’épargne en tenant compte des quatre catégories précédentes.
La technique de gestion budgétaire budget base zéro implique de bien analyser ses dépenses et ses recettes. Elle consiste à planifier précisément ses dépenses avec l’objectif que le solde soit à zéro en fin de mois.
Tout doit donc être dépensé ou placé, mais cette méthode a l’inconvénient de laisser peu de place aux imprévus. Il convient de conserver une épargne de secours.
De nombreux véhicules d’épargne existent sur le marché, avec chacun leurs avantages et leurs inconvénients. Le choix s’effectue principalement en fonction de vos objectifs et de vos projets. On distingue trois grands objectifs d’épargne : à court, moyen et long terme.
Cette épargne a la particularité d’être disponible immédiatement en cas de besoin. Elle permet de faire face aux imprévus ou aux urgences : remplacement d’un équipement, frais médicaux, travaux…
On utilise pour cela principalement les livrets défiscalisés (livret A, livret développement durable et solidaire, livret d’épargne populaire…). L’idéal est d’avoir une épargne de précaution équivalente à trois mois de salaire.
Les sommes placées sur ce type de supports sont susceptibles d’être dépensées dans un horizon de trois à cinq ans. Il peut s’agir de l’achat d’un camping-car, d’un bien immobilier ou des études des enfants s’ils sont déjà grands.
On privilégie pour cette épargne les supports comme le compte épargne logement (CEL) qui permet également d’obtenir un prêt immobilier à taux intéressant tout en conservant une disponibilité immédiate des fonds. Le PEL (plan épargne logement) fonctionne sur le même principe, mais les fonds ne peuvent être retirés qu’au bout de quatre ans et la durée maximale de placement est de dix ans.
L’épargne à long terme permet de financer des projets à un horizon supérieur à huit ou dix ans. Il peut s’agir de l’acquisition d’une résidence secondaire, de préparer sa retraite ou de financer un projet particulier. Ici, les placements sont plus risqués, mais offrent aussi plus de rendements.
Les principaux placements à long terme sont :
Pour épargner efficacement, il ne suffit pas de réserver une somme d’argent chaque mois et de la placer. Voici quelques pièges courants.
Établir et suivre vos dépenses et vos recettes est indispensable pour savoir ce que vous pouvez mettre de côté. Ce suivi permet également d’identifier les postes sur lesquels il est possible de faire des économies.
Vous décidez d’épargner, mais sans fixer une somme mensuelle. La tentation de dépenser tout ce qui est disponible est grande (c’est humain) et il ne reste souvent rien à la fin du mois. Il est préférable d’épargner en début de mois une somme fixe, idéalement en programmant un virement automatique vers un support dédié. Ainsi, vous êtes sûr d’avoir mis de côté de l’argent !
Il faut distinguer l’épargne à moyen et long terme, à laquelle on ne touche pas (ou seulement lorsqu’on réalise le projet pour laquelle elle est mise en place) de l’épargne à court terme. Cette épargne de précaution est un fonds d’urgence pour payer les imprévus ou se faire plaisir. Les financiers recommandent d’avoir entre trois et six mois de revenus en épargne de précaution (on parle aussi de fonds de roulement). Elle est placée sur des supports sans risques sur lesquels on peut retirer facilement les fonds (livrets).
Comme pour tout investissement, la diversification doit être le maître mot de votre épargne. D’abord, répartissez votre épargne entre les trois grands objectifs à court, moyen et long terme. L’idéal est d’avoir au moins un support dans chaque catégorie : par exemple un livret, un PEL et une assurance-vie.
Pour commencer, l’épargne de précaution à court terme est prioritaire. Puis, au fur et à mesure de l’évolution de votre situation financière, épargnez sur des supports à moyen et long terme, tout en conservant l’épargne de précaution.
Enfin, l’erreur que font beaucoup de ménages, c’est de ne pas épargner régulièrement. L’épargne n’a pas besoin de représenter une grosse somme : 50 € par mois placés sur un livret représentent 600 € par an, sans compter les intérêts !
Il est préférable de prévoir une somme mensuelle, même réduite, plutôt que d’épargner au coup par coup des sommes importantes. En revanche, en cas de rentrée d’argent imprévue (héritage, prime…), la placer sur un compte épargne est toujours conseillé.
Faire un budget est une chose, le suivre en est une autre. Pour vous aider, de nombreux outils existent.
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